Nichole Ouellette
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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE
LAURENTIENNE.
1. Physiographie et histoire géologique
(Troisième de quatre pages ;
page 4)
La grande glaciation, qui peut avoir duré, en chiffres ronds, un million
d'années, a profondément transformé la physiographie du pays laurentien. Les
moraines sans nombre, en modifiant le système hydrographique, en barrant les
vallées, en causant la stagnation de l'eau dans les plaines, créèrent, sur
cette vaste étendue de roches acides, des conditions favorables à la formation
des lacs et des
tourbières. La pénéplaine de l'Ungava et les Laurentides sont
dès lors devenues l'un des plus remarquables pays lacustres qu'il y ait au
monde, un vaste assemblage de milliers et de milliers de vasques gneissiques
reliées entre elles par le réseau des
ruisseaux et des rivières.
Lorsque le barrage glaciaire laissait subsister un drainage suffisant, un lac aux eaux
claires se créait en amont. Si, au contraire, le barrage était assez complet
pour causer la stagnation de l'eau sur les roches acides, il se formait une
tourbière.
La basse terre du Saint-Laurent, moins affectée que le bouclier précambrien
par la crise glaciaire, en garde cependant des traces évidentes. D'innombrables
blocs erratiques de toutes tailles sont abandonnés partout sur la face de la
plaine alluvionnaire, et le riche sol arable lui-même n'est qu'un produit de
remaniement des argiles glaciaires.
La route no 351, entre Saint-Élie-de-Caxton et
Saint-Mathieu-du-Parc, Mauricie. Le samedi 22 avril 1995. Photo 950422/4.
Tronçon de la route no 351 construite sur un esker entre les deux lacs Gareau.
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48º 56' 26,6" N - 67º 10' 13,3" O, juste avant l'orage, à marée haute, près du
havre de Grosses-Roches*,
le lundi 19 juin 1995, photo 950618/18
-760 x 480 pixels.
Fleuve Saint-Laurent et blocs erratiques à Grosses-Roches*, Gaspésie.
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48º 56' 26,6" N - 67º 10' 13,3" O, près du
havre de
Grosses-Roches, le lundi 19 juin 1995, 950618/21,
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Conglomérat calcaire et galets de plage.
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Note de l'éditrice :
Esker : éminence allongée, à sommet plat, formée d'un dépôt glaciaire. Voir Tourbière de l'Esker dans le parc national de la Mauricie.
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 22.
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