Nichole Ouellette

présente
Juglandacées
Introduction Clef des genres 01. Juglans 02. Carya
Québec en photos
Trois-Rivières

Montréal

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Famille 14. ― Juglandacées
[ Juglandaceae ].
2. CARYA
Nuttall. — CARYER,
HICORIER.
2. Carya ovata (Miller)
K. Koch. — Caryer ovale. — Arbre
à noix piquées, Noyer tendre. — (Shag-bark hickory).
— Grand arbre pouvant atteindre 40 mètres, à écorce déchiquetée et divisée
en longues bandes étroites semblant ne tenir à l'arbre que par une étroite ligne
de contact ; bourgeons très gros (atteignant longueur 50-75 mm), renfermés dans
8-10 écailles veloutées, les intérieures très grandes et caduques ; feuilles à 5
folioles (rarement 7) ; fruit (diamètre 3-6 cm) à brou très épais, s'ouvrant
complètement en 4 valves ; noix à parois plus ou moins épaisses, à amande douce.
Bois rocheux et ouverts. Ouest du Québec, atteignant les
Trois-Rivières à l'est.
(Figure 28).
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Carya ovata, (d) feuille,
(e) fruit recouvert de son brou, (f ) section transversale du fruit, montrant
une portion du brou épais, (g) portion du tronc, montrant l'exfoliation de
l'écorce.
Flore laurentienne, figure 27, dessin
frère Alexandre Blouin.
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Carya ovata (Miller)
K. Koch. — Caryer ovale. — Arbre
à noix piquées, Noyer tendre. — (Shag-bark hickory). 45° 19' 52.6" N - 073° 21' 38.7" O,
Montérégie,
Le Haut-Richelieu, Saint-Jean-sur-Richelieu
(Ville), l'Acadie (Secteur), chemin Grand-Pré, Les Bergeries de l'Acadie,
terre inondable, en
bordure de la rivière l'Acadie, le vendredi 9 avril 2010, photo Carya_ovata_003_800.
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Arbre qui ne se confond avec aucun autre, à cause de son
écorce sans analogue dans notre flore. Cette écorce s'enlève d'elle-même en
longues bandes verticales paraissant ne tenir au tronc que par une étroite
surface tangentielle, et offrant un refuge à certains papillons hibernants.
L'exfoliation de l'écorce commence lorsque l'arbre a atteint 25 cm de diamètre.
L'arbre produit au printemps (surtout sur les jeunes pousses) les plus beaux
bourgeons que l'on puisse voir : grands (longueur 50-75 mm), dorés, veloutés ; les
écailles foliacées qui les recouvrent s'épanouissent comme les sépales d'une
fleur, laissant ensuite les feuilles réclinées se déployer comme des mains qui
s'ouvrent. L'amande est délicieuse, mais difficile à extraire. Un arbre isolé
peut produire, tous les deux ans, de deux à trois boisseaux de noix. Les
écureuils et les tamias rassemblent à l'automne, sous les feuilles mortes, les
noix encore recouvertes de leur brou, en groupes de quinze ou vingt. Ces
rongeurs favorisent la reproduction du caryer ovale en éloignant les fruits de
l'ombre de l'arbre, et en les enfouissant dans l'humus ou les fentes des
pierres. C'est probablement l'explication du fait que cette espèce se trouve
partout dans les clôtures de pierre aux environs de
Montréal, à l'exclusion du
caryer amer dont les écureuils ne transportent pas les fruits. Là où il
rencontre ses conditions d'optimum (vallée du Mississipi), ce caryer peut
atteindre 50 mètres et vivre plus de 300 ans
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 160.

le jeudi 29 janvier 2004 - le lundi 12 avril 2010
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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