Nichole Ouellette

présente
Droséracées
Index Famille 01 Drosera
Navigation
Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À La UNE PHOTOGRAPHIES
|
Édition interactive
Famille 44. — DROSERACEAE [ DROSÉRACÉES ].
1. DROSERA Linné. — ROSSOLIS.
Plantes de tourbières. Feuilles en touffes basilaires. Fleurs en grappe au bout d'une hampe. Tube calicinal court, libre de l'ovaire, 4-8-partit. Pétales généralement 5. Étamines 5. Styles 2-5. Capsule généralement stipitée dans le calice.
Environ 100 espèces, abondantes surtout en Australie.
— Outre les espèces décrites, on pourra encore trouver à Anticosti le D. linearis
Goldie (limbe 10-15 fois aussi long que large), relique préglaciaire.
— Les Drosera sont les mieux connues des plantes carnivores. Les
pseudo-poils, qui sont en réalité des lobes filiformes vascularisés, sont
terminés par une glande sécrétant une sorte de pepsine capable de digérer la
viande. Les feuilles sont imprégnées d'un pigment rouge, de formule C11H805,
dont la présence semble corrélative au carnivorisme. Si un insecte se pose sur
la feuille, il est englué par les gouttes de liquide visqueux qui entourent les
glandes et qui brillent au soleil (d'où le nom de « Rossolis ») ; puis les
« tentacules » s'infléchissent vers le centre de la feuille, qui se recourbe
elle-même pour renfermer la proie. Celle-ci digérée, les tentacules infléchis se
redressent et après quelque temps sont prêts à agir de nouveau. Il semble que
chaque tentacule soit capable de réagir environ trois fois. Ces phénomènes, qui
sont essentiellement les mêmes pour toutes nos espèces, ont été l'objet de nombreuses études.
— Le nom générique signifie : rosée ; allusion aux sécrétions des poils glanduleux.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 272, 273.
le dimanche 22 janvier 2006
le vendredi 9 novembre 2012 - le vendredi 24 mars 2017
constante mouvance de mes paysages intérieurs
|