Lilium canadense Linné. — Lis du Canada. — (Wild yellow lily). 46° 31' 26.7" N - 072° 16' 13.4" O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Batiscan, rang Nord, 05:52 le dimanche 19 juillet 2009, Lilium_canadense_008_950.

Nichole Ouellette

présente

Divisions de l'ouvrage

Préface
Abrégé historique
Esquisse générale
Synopsis des groupes
Clef artificielle
Glossaire
Citation d'auteurs
Cartes et tableaux
Références, notes

Exubérance printanière

Navigation

Accueil
Par Marie-Victorin
Édition numérique
Divisions de l'ouvrage
DICOTYLES
MONOCOTYLES
Plantes comestibles
Plantes introduites
Plantes médicinales
Plantes rares
Faire un don
À la UNE
PHOTOGRAPHIES
Références

Édition interactive

Flore laurentienne
Préface - Classification, nomenclature et onomastique

Folklore, histoire de la science, histoire tout court

Quelque intéressants qu'ils soient aux divers points de vue du folklore onomastique, de l'histoire de la science et de l'histoire tout court, les noms vernaculaires canadien français sont en nombre si restreint, relativement au nombre total des espèces, qu'ils ne sauraient suffire aux besoins de la langue polie, de la littérature et de l'art, du commerce et de l'industrie.

Problème colonial

Mais l'attribution de noms techniques français pour les espèces laurentiennes se heurte à l'épineux problème, proprement colonial, de cerner les contours biologiques infiniment nuancés d'un vaste pays extra-européen au moyen d'un rigide instrument linguistique, ajusté par des siècles d'usage aux contours biologiques d'un milieu européen, limité et combien différent.

Ségrégation géographique

Les personnes étrangères aux sciences naturelles, et en particulier au fait primordial de la profonde ségrégation géographique des faunes, et des flores vasculaires, ont peine à croire que la majorité de nos plantes laurentiennes n'ont pas de noms français. Et cependant, rien n'est plus exact. Beaucoup de nos espèces appartiennent à des genres strictement américains, dont la langue française, et par suite le dictionnaire, n'ont jamais pu s'occuper. D'ailleurs, ces espèces sont inconnues du grand public canadien-français, même cultivé. On ne crée pas de vocables pour des objets dont on ignore jusqu'à l'existence. La seule ressource de l'auteur de la Flore laurentienne était donc de franciser le moins mal possible, en évitant les contresens, et les assonances les plus désastreuses, des noms scientifiques souvent aussi dépourvus de sens que d'euphonie, noms qu'il nous faut cependant accepter, faute d'un meilleur système, pour circuler au travers des quelque 400,000 plantes connues dans le monde.

Nomenclature bourgeoise

Cette transposition, dans la langue française, de la nomenclature binaire latine, a parfois été appelée en France, avec une intention péjorative, « nomenclature bourgeoise », et on s'est levé contre ce que l'on considérait comme un travestissement grotesque et inutile. En ce pays de vieille civilisation, le peuple a hérité d'un folklore botanique très riche dans sa partie onomastique, ainsi qu'on peut s'en rendre compte par le grand travail d'Eugène ROLLAND sur la Flore populaire. On peut probablement se dispenser, en France, de créer une « nomenclature bourgeoise », double emploi certain d'une très riche série de noms vernaculaires. Mais les conditions au Canada français sont très différentes et nous avons cru devoir aider « l'honnête homme » à parler des plantes de son pays dans sa langue de tous les jours.

Un dernier mot pour dire que notre condition de pays bilingue nous a paru exiger l'indication de noms anglais. Cette liste de noms anglais n'est qu'un complément à l'onomastique de la Flore laurentienne et elle n'a aucune prétention à l'autorité. Nous n'avons fait que choisir, parmi les noms déjà publiés ou employés pour chaque genre ou espèce, celui qui nous a paru le plus général ou le plus intéressant.

Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 7.


Clintonia borealis (AitonRafinesque-Schmaltz. — Clintonie boréale. — (Yellow clintonia). 46° 35' 40.95" N - 072° 20' 48.36" O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Saint-Prosper, chemin Massicotte, sous-bois de l'érablière Gaétan Massicotte et Monique Tremblay, 10:04 le mardi 26 mai 2009, Clintonia_borealis_010_800.


Trillium erectum Linné. 46 34' 49.3.3" N - 072 08' 30.5" O, Mauricie, MRC Les Chenaux, Sainte-Anne-de-la-Pérade, domaine Quessy, 07:49 le samedi 1er mai 2010, Trillium_erectum_005_800.

Préface

Nature de l'ouvrage ] Territoire ] Caractérisation espèces ] Classification ] Nomenclature ] Noms vulgaires ] Créations onomastiques ] Pionniers de la science ] [ Folklore onomastique ] Illustration ] Notes encyclopédiques ] Remerciements ] Remerciements ] Remerciements ] Envoi ]


le dimanche 13 janvier 2002 - le jeudi 10 décembre 2009
le mercredi 23 novembre 2011 - le mardi 21 novembre 2017
constante mouvance de mes paysages intérieurs
>

Flore laurentienne textes et illustrations
© Les Frères des Écoles Chrétiennes, 1935    © Les presses de l'Université de Montréal, 1964, 1995
© gaëtan morin éditeur 2002     Tous droits réservés Chenelière éducation
achat en ligne

Version numérique : photos, notes, recherches ajouts © Nichole Ouellette 2001 - 2024
Dernière mise à jour 2024-12-01

Flore laurentienne, organisation sans but lucratif (OSBL)

références - notes - bibliographie