Nichole Ouellette
présente
Liliacées
Famille Clef des genres Figures 231, 232 Figures 233, 234, 235 Figures 236, 237, 238 01. Smilax 02. Polygonatum 03. Trillium 04. Medeola 05. Clintonia 06. Asparagus 07. Maianthemum 08. Smilacina 09. Streptopus 10. Uvularia 11. Hemerocallis 12. Erythronium 13. Lilium 14. Allium 15. Tofieldia 16. Veratrum 17. Zigadenus
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Famille 109. — LILIACEAE
[ LILIACÉES].
10. UVULARIA Linné. — UVULAIRE.
2. Uvularia grandiflora J. E. Smith. — Uvulaire grandiflore. — (Large-flowered
bellwort).
— Rhizome très court (longueur 2 mm), entièrement caché par les racines
tubérisées, développant de longs stolons souterrains qui s'enracinent aux nœuds
en produisant de nouvelles plantes ; plante d'un vert jaunâtre, nullement
glauque ; tige creuse, bifurquée, aphylle sous la bifurcation ou munie seulement
de 1-2 feuilles ; feuilles perfoliées, ovales, oblongues ou ovées, pubescentes
inférieurement dans le jeune âge, glabres supérieurement ; fleurs (longueur
25-45 mm) d'un jaune citron ; divisions du périanthe lisses ou presque ;
étamines dépassant les styles, à connectif obtus ; capsule (longueur 8-10 mm).
Floraison printanière. Bois décidus à sol argileux de l'ouest et du sud du
Québec.
L'U. grandiflora est probablement autofécondé dans la plupart des cas.
Les divisions du périanthe, rapprochées et tordues, interdisent l'entrée de la
fleur à tous les insectes, sauf les plus grandes espèces d'abeilles. Le nectar
est sécrété et retenu dans une cavité à la base de chaque division. Les trois
étamines externes déchargent leur pollen avant les autres et la déhiscence des
anthères procède de la base au sommet. Les divisions du style, divergentes,
s'insèrent entre les anthères, barrant ainsi la route à l'insecte qui se
glisserait entre elles et le périanthe. Il est certain, cependant, qu'une
abeille chargée de pollen peut effectuer la fécondation croisée. D'autre part,
la fleur paraît n'être adaptée qu'à la visite des Bombus femelles, les seuls qui
volent durant la floraison de l'U. grandiflora.
— La décoction des feuilles et des racines a été employée par les Américains
d’origine [Indiens de l'Amérique dans le texte], contre la morsure des serpents
à sonnette.
— Cette espèce est l'une des premières plantes américaines qui aient attiré
l'attention. Elle est déjà décrite et figurée parfaitement dans l'ouvrage de
CORNUTI, Canadensium Plantarum Historia (1635). L'Histoire des Plantes de
Canada (ms, circa 1708) cite la plante sous le nom de CORNUTI et ajoute : «
Vient à découvert dans les bonnes terres par les 47 degrés. On se sert au Canada
des racines pour les descentes. On dit ce remède des américains d’origine
[sauvages dans le texte]. »
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, pp. 653, 654
Uvularia grandiflora J. E. Smith.
45° 21' 55.0"N - 073° 08' 50.8"O, Montérégie, MRC Le Haut-Richelieu,
Mont-Saint-Grégoire (Municipalité), chemin du Sous-Bois, érablière Beau-Site ,
0604 le lundi 10 mai 2010, Uvularia_grandiflora_005_800_533. |
le jeudi 25 novembre 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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