Nichole Ouellette

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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE LAURENTIENNE.
| I. -ÉQUILIBRE ACTUEL DE LA FLORE LAURENTIENNE.
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1° District des basses terres Champlain.
c) Section translaurentidienne
(Deuxième de deux pages;
page 1).
De grands dépôts de sable, formant des plateaux, des terrasses, des dunes ou
de longues battures, encombrent l’embouchure des grandes rivières
Ashuapmushuan,
Mistassini,
Péribonka,
et les abords de la
Grande Décharge.

48º 37' 24,1" N - 071º 40' 34,9" O, MRC Lac-Saint-Jean-Est.
Alma (Ville), Delisle (Secteur), route nº 169,
rivière Grande-Décharge,
du camping et halte routière, le mercredi 31 juillet 2002, photo 20020730_22_800. |

Solidago puberula
Nuttall. 46° 32' 01.6" N - 072° 22' 05.1" O,
Mauricie,
MRC Les Chenaux, Sainte-Geneviève-de-Batiscan (Municipalité de paroisse), rang de la Rivière-à-la-Lime (route n° 361),
06:12, le dimanche 16 août 2009, photo macro Solidago_puberula_004_800.
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Ces sables ont une florule définie et caractéristique. Remarquable entre toutes est l’association
Pinus divaricata - Comptonia peregrina -
Solidago puberula, qui
couvre parfois de grandes étendues, là où la forêt a été ravagée par l’incendie.
Les Carex de ces grands dépôts de sable sont nombreux :
Carex adusta
Carex haydeni
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Carex houghtonii
Carex tonsa,
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ainsi que les joncs :
Juncus alpinus
Juncus dudleyi
Juncus nodosus |
Juncus pelocarpus
Juncus subtilis
Juncus vaseyi.
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Il faut encore citer, parmi les éléments caractéristiques :
Dans les dépressions humides apparaissent les éléments tourbicoles :
Terminons cette rapide esquisse floristique de la basse terre translaurentidienne en mentionnant un fait phytogéographique de la plus haute
importance. Avant la construction du barrage de la Grande-Décharge, il existait sur les rivages du lac Saint-Jean une florule halophytique dont les principaux
éléments étaient :
Il est certain que cette florule est un reste d’une ancienne flore maritime
établie ici à l’époque de la transgression marine de la période Champlain. Les
éléments conservés sont ceux qui ont pu s’adapter graduellement à la
déchloruration progressive des eaux. Cette florule, étudiée par l'auteur en
1925, doit être aujourd’hui en grande partie détruite, sauf probablement les
éléments plutôt psammophiles : Ammophila breviligulata et
Hudsonia
tomentosa, qui croissaient au-dessus du niveau actuel du lac.
C’est peut-être ici le moment de dire que le retrait de la mer Champlain a
laissé d’autres florules reliquales dans la vallée alluvionnaire du
Saint-Laurent. Partout où il y a une source salée, on trouve un petit groupe
d’halophytes qui bordent le ruisselet issu de la source. L’un des meilleurs
exemples est celui de la « saline » de Varennes, dans le comté de Verchères,
dont la florule halophytique est la suivante :
Sans doute, il n’est pas théoriquement impossible que ces florules aient pour
origine des transports de graines à de grandes distances de la mer ; mais, dans
les circonstances, il est beaucoup plus naturel de considérer ces petites
populations halophytiques comme des reliquats d’une flore autrefois généralisée
dans la vallée alluvionnaire du Saint-Laurent, reliquats aujourd’hui retenus sur
des points isolés par les conditions spéciales de l’habitat salin.
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 46, 47.
le vendredi 6 septembre 2002
le lundi 17 août 2009 - le samedi 14 janvier 2012
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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