Nichole Ouellette
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ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE
LAURENTIENNE.
1. Physiographie et histoire géologique
(Deuxième de quatre pages
; page 3)
La plaine basse du Saint-Laurent est constituée par des roches
sédimentaires très anciennes, d'âge paléozoïque, recouvertes et masquées par le drift glaciaire,
et par des lits plus ou moins épais de sable et d'argile déposés durant la période Champlain.
Des lambeaux de calcaires paléozoïques, appartenant à des couches supérieures presque entièrement
détruites par l'érosion, affleurent ça et là, particulièrement aux environs de
Montréal, de Québec, et d'Ottawa. Les roches qui forment le fond plat de la plaine basse sont en majeure partie des argilites ordoviciennes,
soit redressées et diversement ployées comme aux environs de la ville de Québec et généralement dans l'est du Québec, soit horizontales comme aux environs de Montréal et généralement du côté ouest de la faille de Logan.
Au milieu de cette plaine ordovicienne, et la traversant du nord au sud, court une ligne de collines d'âge dévonien, les montérégiennes. Ce sont des
souches d'anciens volcans, ou des batholithes, c'est-à-dire des massifs éruptifs épanchés en profondeur et dénudés ensuite par une intense érosion.
Montérégiennes. 45º 26' 53,7" N - 073º 02' 54,2" O, Montérégie,
MRC Rouville, mont
Beloeil ou Saint-Hilaire, vu de Rougemont, rang Petite Caroline, verger en
fleurs, 1055, le mercredi 25 mai 2005, Rougemont_007_800.
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Le massif appalachien, si puissamment développé dans tout l'est de
l'Amérique, limite au sud la
vallée du Saint-Laurent, et sous les divers
noms d'Alléghanys, de monts Notre-Dame, de
Chic-Chocs (Shikshoks dans le
texte), pénètre, en
s'élevant graduellement, jusque dans la
Gaspésie. Le massif
appalachien est encore une ancienne pénéplaine, abrasée au niveau de la mer au crétacé et
surélevée durant le tertiaire. Toute cette région a une structure
géologique compliquée où voisinent et alternent de grandes formations
calcaires, des schistes argilitiques, des intrusions de serpentine, des
quartzites cambriens, des épanchements granitiques, etc.
Ainsi ébauché photographiquement par les aléas d'une longue histoire géologique
qui va depuis le précambrien jusqu'à la surrection tertiaire, le territoire
laurentien reçoit son modelé définitif durant la période glaciaire, qui ouvre le
quaternaire, et qui s'est terminée depuis trente ou quarante mille ans.
Paragneiss œillé : formation par broyage intense et recristallisation en gros cristaux.
Route no 351, lac Caxton entre Saint-Élie et Saint-Mathieu-du-Parc,
le samedi 22 avril 1995, 950422/1. |
Gneiss précambrien, Saint-Étienne-des-Grès, au pied du barrage hydroélectrique de La Gabelle.
Barrage La Gabelle sur la rivière Saint-Maurice, le samedi 22 avril 1995, 950422/13. |
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 21, 22.
constante mouvance de mes paysages intérieurs
le mercredi 3 avril 2002 - le lundi 18 janvier 2010
le samedi 3 décembre 2011 - le jeudi 30 décembre 2021
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